• Manche de basse picolo type CIMAR ou QUEEN, made in Japan années 60/70 , « Acajou » palissandre.
• Diapason 628
• Corps en Acacia sculpté machine avec talon ergonomique deluxe.
• Chevalet Schaller.
• Cordes traversantes.
• Micro simple bobinage Guild.
• Electronique CTS, switchcraft et condensateur armée URSS.
Un cahier des charges très particulier que cet instrument : Utiliser le bois du jardin de Gilles pour le corps, et avec ce manche de basse picolo, réaliser un instrument simple, cohérent et musicalement TRES intéressant.
J’ai choisi un jeu de corde de basse 45/105 diapason court et un accordage sol, do, fa, si Bemol.
Branchée sur un ampli basse, elle révèle un son chaud, très précis alliant rondeur et très belle dynamique. La réponse à l’attaque est très rapide, le son est nerveux et rond. Elle peut sans problème tenir son rôle dans un groupe.
Branchée sur un ampli guitare, le son est plus net, un peu raide. Mais c’est avec une distortion ou un overdrive que cette combinaison prends tout son sens.
La basse prend alors une couleur distortion/octaveur et reste, même avec un gain poussé, très propre et nette. Sans jamais devenir baveuse ou se désunir, elle devient ce type d’instrument hybride qui allie le jeu standart du guitariste
ou du bassiste avec une nouvelle dimension sonore qui lui est propre et dans laquelle les idées musicales naissent rapidement.
Un compromis réussi, un instrument équilibré, l’inverse du gadget. C’est peut être l’instrument de plus mais pas l’instrument de trop d’un musicien innovant.